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Prodigis – Ceux d’en dessous
7,49€ – 23,40€
Synopsis :
Sans se souvenir pourquoi, Tibo Magani se retrouve dans les souterrains de sa ville natale qu’il découvre habités par des monstres, la plupart au comportement angoissant. Tentant de comprendre sa présence dans ces lieux, il réalise qu’il en est lui-même devenu un et que la seule personne pouvant l’aider à fuir cet endroit est l’énigmatique Silas, un être aussi rustre qu’imposant. Ce dernier lui révèle qu’il est un Prodigis, un monstre doté de capacités particulières, et l’emmène au Manoir, un lieu où les Prodigis apprennent à développer leurs dons grâce aux enseignements du Cercle.
Sa nouvelle vie au Manoir va se révéler pleine de surprises, entre apprentissage, amitié et enquêtes.
Originaire de Lille, Caroline Zurawinski est passionnée de voyages. En France, à l’étranger, ou à travers les pages d’un livre. Cela fait maintenant quelques années qu’elle écrit régulièrement avec cette envie de vouloir à son tour faire voyager ses lecteurs.
Livre broché ISBN 978-2-492966-25-5
Livre numérique ISBN 978-2-492966-26-2
sevelivresque –
Un très bon livre, des le début j’ai été intrigué par l’histoire, je voulais savoir la suite. À un moment j’ai été perdu, un peu moins captivé pour que cela revienne rapidement. Mon envie de connaître la suite, de savoir pourquoi tout ce suspense, ces cachoteries… C’est un très bon livre.
Archilectures –
On ne va pas se mentir, je ne suis pas une grande habituée des récits mettant en scène des monstres, je ne savais donc pas trop à quoi m’attendre en me lançant dans cette lecture, et c’est avec plaisir que j’ai découvert cette histoire ! Par certains aspects, ce roman m’a un peu fait penser à un style de Harry Potter monstrueux, avec son manoir, ses cours, son héros qui découvre ce nouveau monde et sa nouvelle vie, ainsi que des secrets de son passé et de sa famille, sans pour autant que le livre ne se veuille une copie de ce classique de notre enfance, et ça fait du bien, tant il est difficile de s’en éloigner quand on fait quelque chose d’un peu approchant.
Ici malgré tout, rien à voir avec l’univers magique de l’adolescent à lunettes, tout est sombre, on vit avec les monstres, on découvre avec Tibo ce nouvel univers dans lequel il est perdu et qu’il doit apprendre à appréhender. L’écriture est immersive, on accroche très vite à l’histoire qui démarre rapidement et nous plonge de suite dans cette ambiance assez poisseuse peuplée de monstres et de rats. Les monstres sont toujours quand même assez humains, et leurs qualités ainsi que leur travers sont toujours le reflet de cette humanité, ce qui permet de pouvoir quand même comprendre les personnages et de ne pas être dépassés par ces personnalités si différentes. Les personnages sont bien construits et variés, le récit est bien construit, j’ai vraiment apprécié cette lecture ! Je vous conseille de vous plonger dans ce nouveau bouquin qui vient de débarquer aux éditions Marathon et de découvrir par la même occasion la plume de Caroline Zurawinski dont c’est le premier roman !
Les_Livres_d_Adeline –
Un roman fantastique palpitant et regorgeant d’idées ingénieuses.
On y suit l’histoire de Tibo, adolescent de 16 ans, qui se réveille dans le monde souterrain, celui des monstres. Le voilà désormais qui fait partie d’eux, qui est devenu un de ces êtres immondes et repoussants. Pour autant, il refuse d’accepter son sort et est bien prêt à tout mettre en œuvre pour sortir de cet endroit sordide, quitte à s’allier à la diabolique Lydia et à sa protégée, la jeune et fragile Misha. Grâce à cette dernière, il finira par apprendre qu’une échappatoire existe et qu’elle se nomme Silas. Cet étrange personnage lui offrira une autre vie, dans son Manoir où vivent les Prodigis, les monstres dotés de dons. Mais ce lieu est-il vraiment le refuge qu’il promettait d’être ?
Nous sommes plongés, dès le début, dans une ambiance pesante, au cœur de la peur du protagoniste parachuté dans ce milieu terrifiant. Les descriptions sont précises et la plume immersive. On est happé, dès les premières lignes. Le désespoir du pauvre Tibo nous envahit, nous prend aux tripes. Malgré tout, l’espoir persiste, en même temps que notre héros se raccroche à son humanité. La suite nous emmène au sein du Manoir où chaque élève devra trouver son don. On y retrouve les classiques du genre : des êtres hors du commun qui méritent d’être sauvés, avec, parmi eux, un différent, qui sort du lot. On a parfois l’impression d’un « Harry Potter au pays des monstres », bien qu’ici il ne soit pas question de magie, mais de capacités hors norme.
Ce récit est prenant, haletant et parsemé de très bonnes idées, comme le fait que Tibo peut sentir les émotions, qui ont chacune une odeur bien particulière. L’autrice nous livre un univers très bien pensé, avec une société organisée, ayant ses propres règles. Elle nous offre un monde futuriste qui pourrait parfaitement exister. Tout cela rend l’histoire crédible et fait que nous la vivons à cent pour cent. On veut savoir, comprendre et l’on dévore cet ouvrage sans même s’en rendre compte.
J’ai adoré ce roman. Je le recommande aux amateurs de frissons et de sensations fortes, à ceux qui aiment les atmosphères délicieusement malaisantes à la Stephen King. Il s’adresse aussi à ceux qui apprécient les récits aux nombreux rebondissements.
Encore une belle découverte des éditions Marathon.
Attention, ceci semble être le premier tome, car la fin ne donne pas toutes les réponses (chouette ! Il y aura une suite)
Ela –
Nous sommes ici sur un roman jeunesse qui mêle humains et monstres.
La plume est fluide, agréable et simple.
Les chapitres sont courts, ce qui laisse une bon rythme de lecture.
C’est un univers assez glauque, sombre et je me suis régalée.
On s’y laisse prendre, on est captivé.
Les personnages sont intéressants, l’intrigue est surprenante avec des rebondissements qui ne laisse pas le lecteur sur sa faim et l’histoire est passionnante.
C’est une jolie découverte et une vraie réussite pour ce roman.
A découvrir.
La malle aux bouquins –
Ce roman de fantasy est parfait pour le public ciblé, les adolescents. Son savant mélange entre les ambiances et les plumes d’Anthony Horowitz et JK Rowling fonctionne à la perfection. Dès les premières pages nous sommes emmenés dans une histoire mystérieuse où les brumes de l’intrigue ne font que s’épaissir au fur et à mesure que nous avançons dans la lecture.
L’autrice nous offre un univers riche en descriptions et sensations, cepandant il m’est arrivé d’avoir un peu de mal à bien visualiser le décor ou l’action.
J’ai adoré sa plume qui joue avec les sens des mots pour créer les dons qui sont au coeur de cet ouvrage et propose des descriptions olfactives des émotions incroyables. Elle aborde avec lucidité les dérives sociétales, humaines et leurs conséquences.
Petit coup de coeur pour le personnage principal qui sort des sentiers battus avec son caractère solitaire. Cela m’a fait du bien d’être confrontée à un jeune qui n’est pas directement embrigadé dans un petit groupe qui aurait formé dès le départ le noyau serré de l’histoire. Sa réticence fut un vent de fraîcheur.
Après une part du roman portée sur la survie puis la découverte, l’autrice nous embarque dans une série de rebondissements et révélations qui aboutissent à un retournement de situation final fort.
Ce roman ne s’arrête pourtant pas sur un gros cliffhanger mais sa qualité insuffle une envie prenante de lire et connaître la suite, de continuer à plonger dans cet univers riche qui nous enveloppe tel un cocon brumeux.